Tandis que Singh recevait Dilma à New Delhi, les oreilles de Sarkozy
ont sifflé. C'est que Dame Dilma et Manmohan ont parlé de lui. Et
des élections françaises. L'objet du débat est encore une fois le
Rafale.
Une hypothèse favorable au complexe militaro-industriel français :
l'Inde confirme son choix du Rafale, le Brésil le rejoint, auquel
cas ces deux pays peuvent envisager des synergies. Dans ce cas, la
DRDO (organisme indien de recherche et développement dans le
domaines de la défense) coopérerait avec Embraer pour fabriquer –
il y aura transfert de technologie de la France vers les pays
acheteurs – les aéronefs en les équipant de radars indiens.
L'hypothèse contraire n'est pas non plus à écarter. Côté indien,
ça grogne chez les gradés. Times Now a signalé il y a trois
jours que des officiers questionnaient les conditions dans lesquelles
le choix de l'arme de mort française a été fait. Et côté
brésilien, on hésiterait toujours.
Mais Dilma et Singh, en personnes convenables, ont convenu de ne rien
annoncer avant le second tour des élections françaises.
Contrairement à Frau Merkel, il n'est pas question pour eux
d'interférer dans le choix des électeurs français entre les deux
principaux candidats néo-libéraux que les sondages donnent favoris.
Pléonasme: "arme de mort"^^
RépondreSupprimersinon, je répercuterai
On ne dira jamais assez que les armes tuent.
RépondreSupprimerJe plussoie, on ne dira jamais assez que les armes tuent.
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