Lorsqu'au Brésil
on évoque la préférence nationale, il n'est pas question d'un
équivalent auriverde du bleu marine français. La préférence
nationale – a preferência nacional – fait référence à
une protubérance anatomique qui, selon diverses enquêtes d'opinion
des meilleurs instituts brésiliens, attire en premier lieu le regard
des Brésiliens sur les plages.
À en croire les
experts en la matière, que les fesses de la femme brésilienne
focalisent à ce point les regards masculins, serait l'indéfectible
marque de l'héritage de l'esclavage. Les maîtres avaient
l'habitude, nous disent-ils, de jouir de leurs possessions, mais de
manière à s'épargner les désagréments de successions non
désirées. On peut toutefois en douter et se demander si pareille
approche de la femme noire ne répondait pas plus prosaïquement à
une attirance plus profonde. D'ailleurs, d'autres experts nous
expliquent tout aussi doctement que l'esclavage a servi de catalyseur
au métissage.
Quoiqu'il en soit,
la préférence nationale ne cesse de marquer les esprits brésiliens.
On écoutera et déchiffrera avec attention le très parlant Nádegas
A Declarar de Gabriel o Pensador, en duo avec Fernanda Abreu.
Ah, cette fameuse "bunda" ! Amusante, votre association avec la "préférence nationale" ;)
RépondreSupprimerÀ dire vrai, ce n'est pas mon association, mais bel et bien une expression du langage populaire pour désigner les fesses.
SupprimerHum, réservé aux initiés ! Heureusement que je n'ai pas élu résidence comme vous là-bas, je serais sans doute en analyse depuis des années... Comment lutter avec les rotondes autochtones ?
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