Je vous emmène aujourd'hui très virtuellement dans la petite ville d'Epitaciolândia. Rassurez-vous, cette bourgade n'a rien à voir avec Cracolândia. Située sur la rive droite de l'Acre, elle fait face à Cobija, la capitale de l'État bolivien de Pando. Environ 15.000 âmes vivent là dans une sorte de clairière amazonienne. Que trouve-t-on à Epitaciolândia ? La plus grand banque de la région, trois supermarchés et, désormais, une boîte pouvant recevoir jusqu'à 800 personnes et portant le nom et la graphie dans le vent de facebook
Le hardi propriétaire est un jeune homme de 30 ans, fils d'un Bolivien et d'une Brésilienne, qui mérite d'être nommé : Humbert Camacho. Ingénu, le Humbert ? Pas vraiment, puisqu'il connaît les risques. Je suis tenté de dire qu'il est plutôt roublard, puisqu'il sait mettre tout le monde ici de son côté en confiant avec une franchise désarmante qu'il a envoyé un carton d'invitation à Mark Zuckerberg pour le soir de l'inauguration. Le Pain de Sucre(1) nord-américain n'a pas daigné honorer de sa présence ce grand moment de la vie sociale de la bonne ville d' Epitaciolândia. Et on ignore s'il a passé le carton à son service juridique. Puisque je me mêle de ce qui ne me regarde pas, j'ai envie de dire, et je le dis, qu'il serait malvenu de la part de l'ami Mark – il a, je crois, des millions d'amis sur facebook – de chercher des noises à l'ami Humbert au moment où les hypercapitalistes de l'Internet, au premier rang desquels trône le patron du plus grand « réseau social », se rebellent au nom de la liberté d'expression contre SOPA et PIPA qui, aux États-Unis, voudraient aider les majors de la création musicale et cinématographique à retrouver des couleurs.
Mais venons en aux choses sérieuses. Que joue-t-on sur les platines du facebook ? Du merengue, de la salsa, du reggaeton, de la dance et du sertanejo universitáro. J'avoue que cette dernière sous-catégorie avait jusqu'ici échappé à ma veille musicale. De quoi retourne ce country intello ? Il paraît que les deux principales sources d'inspiration en sont la polygamie et la trahison. Le facebook porte décidément bien son nom !
Le hardi propriétaire est un jeune homme de 30 ans, fils d'un Bolivien et d'une Brésilienne, qui mérite d'être nommé : Humbert Camacho. Ingénu, le Humbert ? Pas vraiment, puisqu'il connaît les risques. Je suis tenté de dire qu'il est plutôt roublard, puisqu'il sait mettre tout le monde ici de son côté en confiant avec une franchise désarmante qu'il a envoyé un carton d'invitation à Mark Zuckerberg pour le soir de l'inauguration. Le Pain de Sucre(1) nord-américain n'a pas daigné honorer de sa présence ce grand moment de la vie sociale de la bonne ville d' Epitaciolândia. Et on ignore s'il a passé le carton à son service juridique. Puisque je me mêle de ce qui ne me regarde pas, j'ai envie de dire, et je le dis, qu'il serait malvenu de la part de l'ami Mark – il a, je crois, des millions d'amis sur facebook – de chercher des noises à l'ami Humbert au moment où les hypercapitalistes de l'Internet, au premier rang desquels trône le patron du plus grand « réseau social », se rebellent au nom de la liberté d'expression contre SOPA et PIPA qui, aux États-Unis, voudraient aider les majors de la création musicale et cinématographique à retrouver des couleurs.
Mais venons en aux choses sérieuses. Que joue-t-on sur les platines du facebook ? Du merengue, de la salsa, du reggaeton, de la dance et du sertanejo universitáro. J'avoue que cette dernière sous-catégorie avait jusqu'ici échappé à ma veille musicale. De quoi retourne ce country intello ? Il paraît que les deux principales sources d'inspiration en sont la polygamie et la trahison. Le facebook porte décidément bien son nom !
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(1) Littéralement, zuckerberg signifie pain de sucre, non ?
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